En 2014, le secteur des banques a été le plus rentable pour les investisseurs du marché financier marocain avec un revenu net qui se hisse à 9,6 milliards de dirhams (983 millions de dollars) durant l’exercice 2014, un chiffre qui s’inscrit en hausse de 9,6%,comparé aux 8,7 milliards de dirhams de l’exercice 2013, rapporte l’Agence Ecofin. Cette performance a été tirée par trois banques marocaines, Attijariwafa, la BMCE et la Banque centrale populaire (BCP), qui détiennent près du tiers (30%) des agences de la zone francophone. Les analyses économiques estiment que la banque sera l’un des plus forts gisements de croissance de l’Afrique. Ceci dit, toutes les banques nationales implantées en Afrique continuent de dérouler des plans d’amélioration de l’exploitation de leurs filiales afin d’accroître leurs retombées financières. Les résultats obtenus montrent l’avancement à un rythme accéléré et soutenue en la matière. Nous citons à titre d’exemple la performance d’Attijariwafa Bank qui a enregistré une nette amélioration de plus de 39% du résultat brut d’exploitation de sa filiale sénégalaise CBAO en 2013 grâce à des efforts de rationalisation qui ont fait fondre le coefficient d’exploitation de la branche de 6,7 points. « C’est un secteur qui s’est bien porté ces dernières années et qui a su dégager des marges intéressantes, avec un taux de croissance annuelle de 12% puisque la concentration s’est faite sur des activités rentables comme pour les clients fortunés, les grandes entreprises et les Etats » explique Georges Ferré du cabinet de conseil Roland Berger.