Newletter 2016 : L’administration électronique
L’administration électronique doit être l’occasion de moderniser en profondeur les structures, de déployer des outils modernes d’échange et de travail, mais aussi et surtout de permettre aux différentes entités d’inter-opérer afin que l’administration électronique ne soit pas une finalité mais un moyen de rendre un service au public de qualité.
La stratégie de développement de l’administration électronique « e-Stratégie » s’inscrit dans la dynamique du Gouvernement Tunisien pour le développement de l’économie du savoir et l’introduction des « TIC » dans tous les compartiments de la vie du tunisien.
Outre la mise en ligne de services administratifs, l’administration électronique doit être également l’occasion de moderniser en profondeur les structures, de déployer des outils modernes d’échange et de travail, mais aussi et surtout de permettre aux différentes entités d’inter-opérer afin que l’administration électronique ne soit pas une finalité mais un moyen de rendre un service au public.
Le développement de l’administration électronique passe par quatre étapes majeures. Ces étapes sont les phases d’information, d’interaction, de transaction et d’intégration.
Dans le domaine de l’agriculture, l’e-agriculture décrit un domaine en pleine émergence qui s’oriente sur le renforcement du développement agricole et rural à travers l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour faciliter l’accès à l’information, aux moyens et processus de communications. L’e-agriculture implique donc la conception, le développement, et la mise en place d’applications et services interactifs orientés vers les agriculteurs et investisseurs en utilisant les technologies (TIC).
Dans ce sens, une étude stratégique pour le développement de l’administration électronique a été lancée, Cette étude entre dans le cadre de la formalisation des objectifs de cette dernière. Elle vise à un meilleur usage des opportunités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour transformer les méthodes de travail administratif et commercial.
L’étude couvrira tous les services administratifs rendus par Le Ministère de l’Agriculture et ses institutions. Ces services sont de nature : administration et citoyens, administration à administration, administration à entreprises. Les services administratifs rendus auront englobé les diverses stades de dématérialisation de l’information (services informationnels, interactifs et transactionnels)
Ficom Conseil a développé une compétence E-gov avérée, notamment à travers la réalisation de la stratégie nationale E-gov, de la stratégie sectorielle E-gov transport, et en cours de réalisation de l’étude stratégique E-gov Agriculture 2016-2020 se basant sur l’état des lieux du secteur réalisé dans le cadre de la e-stratégie nationale et l’a complété en dressant l’inventaire des services en lignes existants au niveau sectoriel pour définir ensuite les objectifs stratégiques sectoriels sur 5 ans dans le domaine de l’administration électronique au niveau du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche.
La Tunisie de l’après révolution est confrontée au double défi d’une demande croissante et du vieillissement d’équipement d’une grande partie des secteurs d’infrastructures qui entrave une croissance durable.
En effet, le vieillissement et la pénurie d’infrastructures sont devenus un obstacle majeur à la satisfaction des populations et au développement des entreprises publiques voire source de désobéissance civile constituant des baisses de performance et un obstacle majeur au développement des entreprises publiques.
Pour relever ces défis il est nécessaire voir indispensable de procéder à l’investissement de Milliards de Dinars en infrastructure des services d’utilité collective tels que les télécommunications, l’électricité, les transports, l’eau et l’assainissement …
De tels niveaux d’investissement ne peuvent être financés par les seules autorités publiques, dés lors les pouvoirs publics devront mobiliser toutes les sources possibles de capitaux et envisager des formules novatrices de financement des infrastructures tel que la participation du secteur privé.
Certes cette participation peut avoir plusieurs avantages, outre l’apport de capitaux, tels que l’établissement d’un environnement concurrentiel, la mobilisation de l’expertise technologique et des compétences de gestion du secteur privé dans l’intérêt public et entrainera par voie de conséquence, l’accroissement de la couverture et de l’efficience des services d’infrastructure.
Mais ce choix doit obéir à des principes comme l’examen des couts et avantages à long terme, l’évaluation des risques transférés aux opérateurs privés, l’acceptation de ce mode par tous les acteurs y compris le public ainsi que la précision des attentes du pouvoir public du privé pour servir au mieux l’intérêt public et notamment pour ne pas être interpréter comme préconisant la privatisation ou la gestion privée des infrastructures à capitaux publics.
C’est dans ces conditions que le Partenariat Public Privé, sous forme de Délégation de Service Public et non de contrats de partenariats qui sont actuellement décriés dans plusieurs pays, deviendra un levier de performance globale (économique, sociale, financière et environnementale) et permettra le développement durable des entreprises publiques surtout lorsque l’épargne nationale est insuffisante et la dette publique dépasse le seuil de tolérance.
Ficom-conseil assiste déjà plusieurs entreprises à adopter ce concept et en accompagne d’autres pour comparer les coûts, évaluer la performance et la pertinence de la contribution du privé aux services d’infrastructures et son impact sur l’intérêt général.