Le Partenariat Public Privé levier de performance globale La Tunisie de l’après révolution est confrontée au double défi d’une demande croissante et du vieillissement d’équipement d’une grande partie des secteurs d’infrastructures qui entrave une croissance durable. En effet, le vieillissement et la pénurie d’infrastructures sont devenus un obstacle majeur à la satisfaction des populations et au développement des entreprises publiques voire source de désobéissance civile constituant des baisses de performance et un obstacle majeur au développement des entreprises publiques. Pour relever ces défis il est nécessaire voir indispensable de procéder à l’investissement de Milliards de Dinars en infrastructure des services d’utilité collective tels que les télécommunications, l’électricité, les transports, l’eau et l’assainissement … De tels niveaux d’investissement ne peuvent être financés par les seules autorités publiques, dés lors les pouvoirs publics devront mobiliser toutes les sources possibles de capitaux et envisager des formules novatrices de financement des infrastructures tel que la participation du secteur privé. Certes cette participation peut avoir plusieurs avantages, outre l’apport de capitaux, tels que l’établissement d’un environnement concurrentiel, la mobilisation de l’expertise technologique et des compétences de gestion du secteur privé dans l’intérêt public et entrainera par voie de conséquence, l’accroissement de la couverture et de l’efficience des services d’infrastructure. Mais ce choix doit obéir à des principes comme l’examen des couts et avantages à long terme, l’évaluation des risques transférés aux opérateurs privés, l’acceptation de ce mode par tous les acteurs y compris le public ainsi que la précision des attentes du pouvoir public du privé pour servir au mieux l’intérêt public et notamment pour ne pas être interpréter comme préconisant la privatisation ou la gestion privée des infrastructures à capitaux publics. C’est dans ces conditions que le Partenariat Public Privé, sous forme de Délégation de Service Public et non de contrats de partenariats qui sont actuellement décriés dans plusieurs pays, deviendra un levier de performance globale (économique, sociale, financière et environnementale) et permettra le développement durable des entreprises publiques surtout lorsque l’épargne nationale est insuffisante et la dette publique dépasse le seuil de tolérance. Ficom-conseil assiste déjà plusieurs entreprises à adopter ce concept et en accompagne d’autres pour comparer les coûts, évaluer la performance et la pertinence de la contribution du privé aux services d’infrastructures et son impact sur l’intérêt général.